Au programme de ce numéro, Nivea lutte contre l’isolement social. Seb investit dans les machines à cocktails. Chiffre et marché : Petit déjeuner et snacking, des habitudes qui évoluent. Un commerce spécialisé en demi-teinte sur la fin d’année. Enfin, un début d'année en croissance pour les PGC.
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Nivea lutte contre l’isolement social.
La marque Nivea lance sa mission sociale internationale Nivea Connect, destinée à sensibiliser et réduire l’isolement social. Un projet qui doit se développer dans 40 pays d’ici 2026. En France, cet engagement prend la forme d’un partenariat avec l’association Entourage. L’association a été créée en 2014 et œuvre pour la réinsertion des plus exclus en développant des communautés de proximité.
« Créer des connexions authentiques, avec et entre les personnes, est gravé dans l’ADN de Nivea depuis des générations. C’est pourquoi soutenir l’association Entourage nous a semblé une évidence », a déclaré Sabine Pradeau, directrice marketing de Nivea France.
Ce partenariat vise à mobiliser à la fois le grand public et les collaborateurs de Nivea France.
Tout au long de l’année, des actions concrètes seront menées, comme des événements de partage avec la communauté Entourage, des ateliers de sensibilisation ou des activités organisées autour des fêtes de fin d’année. Nivea vise de mobiliser au moins un collaborateur sur deux en France pour créer un véritable élan collectif contre l’isolement.
Seb investit dans les machines à cocktails.
Le groupe Seb, spécialiste du petit électroménager, poursuit sa diversification dans le matériel professionnel en entrant au capital de Kuantom. Cette start-up française, fondée en 2015, a conçu une machine capable de préparer, en 30 secondes, cocktails et mocktails grâce à des cartouches prédosées, sans besoin de compétences en mixologie.
Destinée aux cafés, hôtels et restaurants, cette innovation répond à un besoin crucial : selon Kuantom, « 90 % des établissements ne proposent pas de cocktails, faute de moyens ou de savoir-faire ». Fabriquées en France, ces machines visent à démocratiser l’accès à des boissons élaborées.
Pour accélérer sa croissance, Kuantom a levé 5 millions d’euros, dont 3 millions injectés par Seb Alliance et Socadif, filiale du Crédit Agricole Île-de-France, et 2 millions en dette. Cet investissement s’ajoute au soutien de Moët Hennessy, filiale de LVMH, déjà actionnaire.
Seb, qui a réalisé 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, confirme sa stratégie de diversification. Après avoir acquis WMF, Krampouz et Pacojet, les ventes aux professionnels représentent aujourd’hui 13 % de son activité.
Petit déjeuner et snacking, des habitudes qui évoluent.
Le petit-déjeuner reste un pilier pour 70 % des Français, générant 8,4 milliards d’euros de ventes annuelles en grandes surfaces, selon Circana. Pourtant, les habitudes évoluent. Des catégories comme les pâtes à tartiner avec une hausse de 9,6 %, ou les infusions avec une augmentation de 7,8 % progressent, tandis que d’autres reculent, comme les biscuits pour petit-déjeuner avec une baisse de 1,7 % et les biscottes de 0,2 %. En volume, le marché affiche une croissance modeste de 0,3 % sur un an.
Une étude Appinio pour LSA révèle que 73,2 % des sondés considèrent le petit-déjeuner comme le repas le plus important de la journée. La faim est la principale motivation avec 54 %, devant le besoin d’énergie à 44 %.
Le thé et le café sont incontournables pour 58 % des Français, avec une consommation qui augmente avec l’âge. Les plus jeunes privilégient le jus de fruits avec 45 % ou les pâtes à tartiner avec 36 %. En revanche, les produits salés, comme les œufs ou le fromage restent marginaux. La praticité avec 40 % et le plaisir à 33 % guident le choix des produits, avec une attention croissante portée aux apports nutritionnels, comme les fibres et les protéines.
Côté snacking, seuls 19 % des Français déclarent ne jamais grignoter. Cette proportion tombe à 6 % chez les 15-24 ans, où le goûter concentre 60 % des écarts. Les biscuits sucrés, fruits et viennoiseries dominent, mais 43 % des sondés souhaitent des options plus saines.
Un commerce spécialisé en demi-teinte sur la fin d’année.
Selon le panel Procos, l’activité des enseignes du commerce spécialisées a connu une légère baisse en décembre 2024, avec un recul de 0,7 % par rapport à décembre 2023. La fréquentation en magasins chute de 2,7 %, mais les performances varient selon les secteurs. Les cadeaux, la culture et les jouets enregistrent une hausse notable de +4,1 %, suivis de la beauté-santé à +1,3 % et de l’habillement à +0,4 %. À l’inverse, la restauration affiche une baisse de -2,9 %, l’équipement de la maison de -2,5 %, et l’alimentaire spécialisé de -0,7 %.
Sur la même période, les ventes en ligne progressent de 8,3 %, une dynamique enregistrée dans tous les secteurs, sauf la restauration, qui recule de 3,5 %. En cumul sur l’année 2024, l’activité des magasins à surface égale progresse de +1,1 %.
Un début d'année en croissance pour les PGC.
Le début de l’année 2025 signe une performance exceptionnelle pour les produits de grande consommation. Selon Circana, entre le 30 décembre 2024 et le 5 janvier 2025, les ventes de produits de grande consommation et de frais libre-service ont progressé de 14,2 % en volume et de 15,8 % en valeur sur tous les circuits, hors Enseigne à Dominante Marques Propres, par rapport à l’an dernier. Une dynamique portée par un effet de calendrier : contrairement à 2024, où le jour de l’An tombait un lundi, le 1er janvier 2025 a coïncidé avec un milieu de semaine, incitant les consommateurs à anticiper leurs courses.
Les catégories comme les liquides affichent ainsi une progression impressionnante de +42,7 % en volume, suivies du frais libre-service, en hausse de +20 %. En ce qui concerne les produits festifs, le foie gras enregistre une croissance spectaculaire de +17 % en volume. En revanche, les alternatives aux produits traditionnels se démarquent, à l’image des autres poissons fumés, en hausse de 3,4 %, et des vins effervescents, qui progressent de 0,7 %.
Les hypermarchés dominent les circuits avec une croissance en volume de 15,9 %, tandis que le e-commerce GSA ne progresse que de 1,6 %. En revanche, les produits non alimentaires sont en net recul et les plats cuisinés enregistrent une baisse de 26 % en chiffre d’affaires.
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