Au programme de ce numéro, Liebig compose des recettes aux boulettes gourmandes. Boucherie Libre-Service : Bigard mise sur l'innovation pour dynamiser le rayon. Chiffre et Marché : fournitures scolaires, des prix en baisse pour la rentrée. La hausse du prix de l'huile d'olive profite à ses concurrentes.
Enfin, les jeux olympiques boostent le Commerce.
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Liebig lance deux nouvelles recettes de soupe cet hiver : un velouté de tomates et boulettes de porc et bœuf, ainsi qu’un velouté de légumes accompagné des mêmes boulettes. Le premier allie la douceur de la tomate à des boulettes de viande, tandis que le second combine un mélange 100% naturel de légumes avec ces boulettes riches en protéines. Ces nouveautés visent à offrir des repas simples et gourmands, tout en maintenant une haute qualité des ingrédients.
Liebig, leader du marché avec 52% de part de marché, ne s’arrête pas là. La marque étend sa gamme de soupes à teneur réduite en sel avec une nouvelle référence : un mouliné de légumes affichant une réduction de 25% de sel. Cette recette contient 0,46g de sel pour 100ml, soit moins d’un quart des apports journaliers recommandés. Au total, la marque propose désormais 60 références, élargissant ainsi son offre avec des produits à la fois savoureux et équilibrés.
Dans un contexte de recul de la consommation au rayon boucherie LS, avec une baisse de 4,6% au premier semestre 2024 par rapport à 2023, Bigard contre-attaque avec de nouvelles solutions accessibles pour relancer le marché. Le groupe, qui maintient sa part de marché à 4,6% en volume et en valeur soit +0,1 point selon Circana, propose plusieurs innovations dès octobre 2024.
Parmi elles, le « Mon Haché Boucher Burger », un 100% pur bœuf d’origine française avec 20% de matière grasse. Bigard enrichit aussi sa gamme « Les Accessibles » avec des boulettes au porc saveur bacon et chorizo, et lance deux panés façon cordon bleu, raclette et cheddar, également d’origine France. Pour les amateurs de viande cuisinée, la « Rôtisserie du Boucher » voit arriver une araignée de porc persillée et une nouvelle recette de paupiettes au chèvre cendré et miel.
De son côté, Socopa, filiale du groupe, se lance dans le marché du hot dog fait maison en proposant une nouvelle référence de saucisse. « C’est une saucisse à pâte fine au format généreux de 70g, réalisée avec de la viande de porc français, fumée au bois de hêtre et sans nitrite », précise Amélie Fréchot, cheffe de produit. L’industriel vise ainsi les consommateurs qui achètent des saucisses knacks pour préparer leurs hot dogs à domicile, tout en concurrençant partiellement Charal et ses hot dogs micro-ondables.
Pour cette rentrée 2024, les prix des fournitures scolaires dans les hypermarchés et supermarchés enregistrent une baisse moyenne de 2%, après deux années de fortes augmentations. Selon le panéliste Circana, cette déflation marque une inversion de tendance par rapport aux hausses significatives de 6% en 2022 et 9% en 2023.
Les cahiers et feuilles, ayant connu les plus fortes augmentations précédentes, affichent les baisses les plus significatives cette année. En revanche, les stylos et classeurs voient des réductions plus modestes de 0,6% et 1,5% respectivement, sans annuler les hausses passées. « Alors certes, les prix restent bien plus élevés qu’il y a 3 ans, mais ne boudons pas ce signal positif.», souligne Emily Mayer, directrice business insight chez Circana.
Malgré ces baisses, les prix restent encore en moyenne 13% au-dessus des niveaux de 2021, avec un pic pour les feuilles à affichant encore +29%.
Depuis 2020, la flambée des prix de l’huile d’olive profite aux huiles rivales, particulièrement les huiles combinées. Alors que les ventes d’huile d’olive en grandes et moyennes surfaces ont chuté de 3% en volume, les huiles de graines et combinées affichent une hausse respective de 11% et 18% en volume, selon Nielsen. En valeur, le marché des huiles combinées, représentant 104,3 millions d’euros, soit + 16%. Cécile Bernini, directrice du marketing chez Tramier, indique : «C’est le seul segment revenu aux niveaux d’avant la crise, en 2019, grâce à l’excellente santé des huiles mélangées à base d’huile d’olive.»
Les prix mondiaux de l’huile d’olive ont bondi de 2,69$ en janvier 2020 à 10,28$ en janvier 2024, dissuadant certains consommateurs. Cécile Bernini ajoute : «Le défi est de proposer des prix plus accessibles tout en variant les goûts.» Tramier a ainsi lancé des formats de 50 cl pour sa gamme.
Terra Delyssa, la marque d’huile d’olive de CHO, s’efforce également de rester compétitive avec des formats novateurs comme la poche souple en PET recyclable. Héla Makhloufi, directrice commerciale de CHO, annonce une «croissance à deux chiffres» cette année grâce à ces innovations et à l’expansion dans de nouvelles enseignes.
Les huiles combinées, comme Olizéa de Lesieur, restent populaires. Cynthia Riblet, directrice du marketing chez Lesieur, précise : «Nous souhaitons positionner Puget comme une marque soucieuse d’accompagner les Français dans leur recherche d’une cuisine plus goûteuse.».
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont eu un impact significatif sur le commerce, avec une augmentation de 2,7% des ventes de produits de grande consommation du 29 juillet au 11 août, comparé à une baisse de 1,1% de janvier à juillet 2024, révèle Circana. Emily Mayer, directrice business insights chez Circana, précise : «Les Jeux olympiques ont profité à tous les formats, avec une accélération plus marquée pour les magasins de proximité».
L’effet des JO sur la consommation est évident. Circana note que l’impact de la météo représente seulement 18 % de la croissance à Paris et 37% au niveau national. L’enthousiasme pour les événements sportifs et l’afflux de touristes ont largement contribué à ce rebond. Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, confirme : «Nous n’avons plus de raquettes de ping-pong dans certains magasins».
Carrefour et Decathlon ont également bénéficié de cet engouement. Carrefour a enregistré une hausse de 25% des ventes dans ses magasins parisiens, notamment pour les produits liés aux JO comme les Phryges, dont les ventes ont triplé, avec plus de 300.000 unités écoulées. Decathlon a observé une augmentation de 10% de la fréquentation omnicanale et une hausse de 40% des ventes des produits sous licence Paris 2024.
Les PME françaises ont également tiré parti de l’événement : Doudou & Compagnie a produit plus de 1,3 million de peluches Phryges, tandis que Hamelin a fabriqué plusieurs centaines de milliers d’articles de papeterie.
Garden Gourmet de Nestlé a profité d’une visibilité accrue grâce aux Jeux, tandis qu’Optic 2000 et d’autres équipementiers espèrent que l’engouement pour le sport perdurera. Emily Mayer rappelle que l’impact des JO représente seulement 3% du chiffre d’affaires des produits de grande consommation sur les douze derniers mois.
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