Au programme de ce numéro, Côte d’Or, Mondelez réinvente ses tablettes. Labeyrie vainqueur des fêtes de fin d'année. Chiffre et marché : La pêche française reste invisible aux yeux des Français. Le marché du bio se motive pour 2025. Enfin, 39% des Français ont déjà profité des soldes d'hiver.
La Up’Date News est réalisée par We UpSales Channel, avec le soutien d’Upsell, le récapitulatif de l’actualité de la semaine, autour des sujets de la distribution, de la relation client ou du field advocacy. Nous traitons des tendances, des derniers chiffres et nouveautés.
Côte d’Or, propriété de Mondelez, modernise ses tablettes de chocolat avec une nouvelle identité visuelle, une communication repensée et un format inédit. L’objectif avoué est de redonner de la valeur à la marque, dans un contexte de forte pression sur le pouvoir d’achat et de flambée des prix du cacao.
La nouvelle signature « Force de caractère » illustre cette ambition, en associant intensité du chocolat et dimension émotionnelle. « Déguster un chocolat Côte d’Or, c’est aussi une invitation à révéler sa force intérieure », explique Anne-Caroline Tavernier, cheffe de marque Côte d’Or France.
En magasin, l’emballage est repensé : le célèbre bloc rouge occupe désormais un tiers de la tablette, avec un visuel plus gourmand pour une meilleure visibilité. Côté produit, les tablettes gourmandes adoptent un nouveau moule, avec des carrés embossés du nom de la marque aux côtés de l’éléphant iconique, « sans changement de recettes ni de grammage », précise Mondelez.
Un nouveau format plus accessible de 100 g sera lancé en avril 2025. Côte d’Or, qui représente 10,4 % du marché en valeur, espère ainsi enrayer la baisse de ses volumes, qui ont reculé de 2,3 % en 2024.
Les fêtes de fin d’année 2024 ont été particulièrement fructueuses pour Labeyrie Fine Foods, qui enregistre des croissances sur toutes ses catégories phares, selon les données Circana du 9 décembre au 5 janvier. Le foie gras mi-cuit affiche une hausse spectaculaire de +16,4 %, tandis que le saumon fumé progresse de +2,5 %, les crevettes élaborées de +3,5 %, et l’apéritif frais de +3,2 %.
Le groupe, avec ses marques Labeyrie, Delpierre et Blini, conforte son leadership, revendiquant 35,9 % de part de marché valeur sur le saumon fumé, 54,9 % sur l’apéritif frais, 45,8 % sur les crevettes élaborées, et 23,6 % sur le foie gras mi-cuit. Jacques Trottier, directeur général, salue une « très belle victoire pour le groupe et l’ensemble des collaborateurs ».
Autre performance notable, Labeyrie s’impose comme le premier fournisseur en grande distribution le 31 décembre, devançant Coca-Cola, Pernod Ricard et Nestlé. « C’est la première fois que nous réalisons autant de chiffre d’affaires le 31 que le 24 décembre », souligne Jacques Trottier, attribuant ce succès à un calendrier favorable.
Enfin, l’innovation s’avère être un moteur essentiel de cette dynamique, notamment avec la gamme des Infusés et les émincés de saumon fumé, contribuant directement à la croissance des ventes.
Opinion Way pour France Filière Pêche dévoile son étude et 66 % des Français déclarent avoir du mal à reconnaître les produits issus de la pêche française. Un enjeu de taille alors que 2025, désignée « année de la mer », sera marqué par des événements majeurs, dont la Conférence des Nations Unies sur les océans.
L’enquête, menée auprès de 1 000 personnes, révèle que 9 Français sur 10 consomment des produits de la pêche française, mais souvent à des occasions spécifiques : 73 % lors des fêtes de fin d’année, 55 % entre amis, et 65 % en routine quotidienne.
Le saumon reste le produit de la mer préféré des Français, avec 300 000 tonnes consommées chaque année, suivi des crevettes, des moules et du cabillaud. Des disparités générationnelles apparaissent : les 18-24 ans plébiscitent le thon à 52 % et le saumon à 58 %, tandis que les seniors préfèrent les moules à 53 % et le cabillaud à 51 %.
Par ailleurs, la connaissance des techniques de pêche progresse : 66 % des Français en citent au moins une, contre 59 % en 2019. Cependant, 34 % ignorent encore ces techniques, soulignant la nécessité d’une meilleure sensibilisation, alors que les poissons issus de la pêche française ne représentent que 25 % des ventes en grande distribution.
Après une année 2024 difficile, marquée par une baisse de 5 % du chiffre d’affaires et de 6 % des volumes, le secteur du bio pourrait voir des perspectives plus favorables en 2025, selon les données de l’institut Circana. La part du marché du label AB s’est contractée de 0,2 point, atteignant 3,9 %, une tendance observée dans tous les circuits, y compris le e-commerce GSA, où le bio représente 5,6 %, malgré une réduction des assortiments de 8,4 %.
Toutefois, plusieurs indicateurs montrent une stabilisation. Les références bio ont progressé de 4,3 %, alors que celles du non-bio ont reculé de 1 %. Les marques de distributeurs bio poursuivent leur montée en puissance avec une part de marché en hausse d’1 point à 45,9 %, tandis que les marques nationales spécialistes du bio gagnent 0,6 point, atteignant 28,3 %.
En revanche, les marques généralistes continuent de perdre du terrain, avec une baisse de 2,1 points, à 25,7 %. Autre signal positif, les dépenses dans les enseignes spécialisées bio ont bondi de 4,4 %, reflétant un regain d’intérêt alors que l’inflation s’atténue.
D’après un sondage de l’Institut CSA pour Oney, 39 % des Français ont déjà effectué des achats lors des premiers jours des soldes d’hiver 2025, avec une dépense moyenne de 236 euros. Les moins de 35 ans sont les plus nombreux à en profiter, avec un taux de 60 %, tout comme les ménages les plus modestes qui atteignent 47 %. Les hommes affichent un budget moyen plus élevé de 308 euros contre 170 euros pour les femmes.
e commerce physique tire son épingle du jeu, puisque 46 % des acheteurs ont privilégié les magasins, contre 29 % qui ont opté pour les achats en ligne et 25 % qui ont combiné les deux canaux. La satisfaction est au rendez-vous, avec 93 % des consommateurs se déclarant satisfaits de leurs achats, et 52 % jugeant les remises attractives.
Cette dynamique devrait se poursuivre. 28 % des Français n’ont pas encore profité des soldes, mais prévoient de le faire, tandis que 81 % des acheteurs comptent poursuivre leurs achats dans les semaines à venir. Au total, 67 % des Français devraient profiter des soldes d’hiver 2025.
========
Abonnez-vous à la chaîne et au podcast de We Up Sales pour ne manquer aucune actualité.
========