Voici les sujets au programme de ce numéro : Lesieur rend l'olive accessible avec son mélange Olizéa. Labello lance en GMS un baume pour lèvres végan. La Boulangère signe une gamme de muffins briochés. Bio Conquête rachète Ducs de Gascogne. Enfin, chiffre et Marché : Les PGC FLS clôturent le 1 er semestre avec un recul marqué.
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Lessieur lance Olizéa, un mélange d'huiles « avec un bon petit goût d’olive » pour tous les budgets.
Sans résidu de pesticides, cette huile de mélange est élaborée avec 80 % d’huile de colza français et 20 % d’huile d’olive vierge extra.
Elle est conditionnée dans une bouteille de 1 litre 100 % recyclée et entièrement recyclable.
« En assaisonnement d’une salade grecque, en filet sur un tian de légumes au four ou tout simplement en agrément d’un plat de spaghettis au pesto, Lesieur Olizéa se marie à la perfection avec les envies et le budget de toute la famille », explique la marque détenue par le groupe Avril.
Le leader des huiles végétales poursuit ainsi son engagement auprès de solutions plus durables.
La marque avait d’ailleurs lancé sa nouvelle marque Ma Popote ! de produits végétaux en mars dernier.
Labello lance un baume pour lèvres à l’acide hyaluronique.
En effet, la marque du groupe allemand Beiersdorf maintient ainsi sa stratégie d’innovation avec une nouvelle formule vegan.
Composée à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle, cette dernière permet, selon le fabriquant, une hydratation immédiate pendant une durée de 24 heures.
Par ailleurs, la marque a également décidé de revoir l'ensemble de ses formules.
Notamment avec une plus grande concentration d'ingrédients naturels (99,6 %) comme c'est le cas pour la version originale du célèbre baume à lèvres.
La composition au beurre de karité et aux huiles d’origine naturelle enrichies en vitamines C & E joue la carte d'une formulation courte.
Disponible depuis juin 2023 en GMS, le baume à l’acide hyaluronique est composé, comme l'ensemble des gammes sur cette catégorie, d’un tube 100 % recyclable.
Quant au blister, sans plastique, ce dernier est fabriqué en papier 100 % recyclé et recyclable.
La Boulangère innove sur la viennoiserie avec une gamme de muffins briochés baptisée Super matins.
Lancée au printemps, cette dernière est constituée deux références : myrtilles & pavot, chocolat & graines. Les muffins sont notamment fabriqués avec du blé et des œufs certifiés Agri-éthique France.
La recette aux myrtilles est notée A au Nutri-Score et la version au chocolat, C.
Par ailleurs, le Vendéen intègre une dimension écologique à ce lancement via l’utilisation d’un emballage de regroupement en papier recyclable.
Marché en plein essor, la viennoiserie a dépassé le million d’euros de chiffre d’affaires pour la première fois en début d’année : 1.031 M€ de CA sur un cumul annuel arrêté à fin février 2023.
Bio conquête s’agrandit avec l’acquisition des Ducs de Gascogne, spécialiste gersois du foie gras et des paniers gourmands d’épicerie fine.
Né en 2018, Bio Conquête se compose notamment de la conserverie Au Bec Fin, des confituriers Aux 4 saisons et Confit de Provence et de la PME spécialisée dans l’épicerie fine Savor Créations.
Rachetée en 2017 par Marie et Cyrille Jollivet, l’entreprise Ducs de Gascogne, né en 1953, vient d’être cédée au groupe d’exploitations agricoles et de PME agroalimentaires.
Près de 7 ans plus tard, le chiffre d’affaires de Ducs de Gascogne est passé de 9 à 18 M€, avec une gamme largement diversifiée.
En 2022, nous avons réussi à dégager un résultat net de 1,5 M€ », s’enthousiasme Cyrille Jollivet.
Le foie gras qui représentait près de 20% de l’activité ne pèse en effet plus que 10% dans son chiffre d’affaires.
En GMS (4M€), la PME gersoise opère sous la marque Canardie pour le foie gras et Jean de Veyrac pour son offre de pâtés et de terrines.
L’export vers une quarantaine de pays représente 2,5 M€, la vente à distance près d’1 M€, mais l’activité est surtout dominée par le marché des colis gourmands à destination des mairies et des comités d’entreprise (8 M€).
L’entreprise compte un réseau de 4 boutiques en propre localisées à Paris, Aix-en-Provence, Marseille, et Gimont.
La semaine dernière, les tendances des PGC FLS sont similaires à celles qu’ils enregistrent depuis le début de l’année : une baisse sensible des volumes et une progression conséquente de leur chiffre d’affaires.
Cette semaine clôt le 1 er semestre durant lequel les PGC FLS ont progressé de 9,7% en valeur vs 2022 avec une inflation supérieure à 15% et des volumes en recul de -4,3%.
Cette baisse des volumes est à considérer avec précaution, le début de l’année 2022 était encore perturbé par les dernières restrictions sanitaires.
Par rapport à 2019, les volumes des PGC FLS sont en décroissance au 1 er semestre de «seulement» 1,3% et leur chiffre d’affaires en hausse de 18,6%.
Les Français, sous contrainte, consentent à une augmentation très conséquente du montant de leurs achats de produits du quotidien.
De plus, sous des températures estivales, les rayons météo-sensibles des PGC alimentaires limitent les pertes la semaine dernière : BRSA et Eaux (+3,1% en volume vs 2022), surgelés et glaces (+0,9%) et bières et cidres (-0,7%).
A contrario, les deux rayons de l’épicerie sont en décroissance avec l’épicerie salée (-4,1%) et surtout l’épicerie sucrée (-7,1%), performance bien inférieure à celle réalisée sur les 6 premiers mois de 2023 (-2,3%).
Côte circuits, les enseignes d’hypermarchés sont les moins bien orientées sur l’ensemble du semestre (-4,9% en volume vs 2022) et la semaine dernière (-6,3%).
A l’opposé, les magasins de proximité affichent un recul plus modéré fin juin avec une baisse de -2,1%.
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