Groupe LDC, le champion de la croissance externe - actu conso du 06/12/2024

6 décembre 2024

Au programme de ce numéro, avec Crousty, Leerdammer s’attaque aux panés fromagers. Le groupe LDC s’affiche en champion de la croissance externe. Chiffre et marché : L’éco-responsabilité sera mise à l’épreuve des fêtes. La consommation de volaille grimpe, les importations aussi. Enfin, l'ultrafrais reprend son souffle grâce aux protéines.

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Avec Crousty, Leerdammer s’attaque aux panés fromagers.

Leerdammer, désormais propriété du groupe Lactalis, enrichit son offre avec une nouveauté gourmande : les sticks panés Crousty. Ce produit se compose de huit sticks de 18 grammes chacun, fabriqués à partir de fromage Leerdammer et enrobés d’une panure au riz soufflé. Faciles à préparer, ils se réchauffent en cinq minutes au four ou en huit minutes à la poêle.

Ce n’est pas une première pour la marque, qui avait déjà tenté le marché des fromages panés en 2020, sous l’ère du groupe Bel, avec des palets croustillants déclinés en deux recettes. Ces produits n’avaient toutefois pas rencontré un succès durable.

Avec Crousty, Leerdammer s’attaque à un marché en plein essor, celui des panés fromagers, qui séduit de plus en plus les amateurs de snacks rapides et gourmands. 

Le groupe LDC s’affiche en champion de la croissance externe.

Le groupe LDC, leader de la volaille, reste confiant malgré des résultats semestriels en légère baisse sur le début de l’exercice 2024-2025. « Notre stratégie de reconquête des volumes a porté ses fruits », s’est félicité Philippe Gélin, président du directoire.

En 5 ans, LDC a réalisé 7 acquisitions, renforçant sa présence internationale, notamment en Pologne, Hongrie, Belgique et Allemagne, adressant un marché de 240 millions de consommateurs. En 2023, ses activités internationales ont généré 830 millions d’euros de chiffre d’affaires.

En France, LDC attend l’approbation de l’Autorité de la concurrence pour l’acquisition de Pierre Martinet, spécialiste des salades composées. Avec un chiffre d’affaires de 230 millions d’euros en 2023, cette acquisition devrait renforcer LDC sur plus de 70 % des segments du rayon traiteur libre-service.

Porté par une hausse de 6,3 % de la consommation de volaille en grande distribution entre mars et septembre 2024, ainsi que par une progression de 7,4 % au rayon traiteur frais, le groupe vise un chiffre d’affaires record de 6,2 milliards d’euros pour 2024-2025, avec une marge opérationnelle attendue à 5 %.

L’éco-responsabilité sera mise à l’épreuve des fêtes.

À l’approche de Noël, une étude Opinion Way pour Greenweez révèle que 62 % des Français mettent en pause leurs résolutions éco-responsables pendant les fêtes, une hausse d’un point par rapport à 2023. Le phénomène est particulièrement marqué chez les jeunes : 75 % des 18-24 ans et 69 % des 25-34 ans admettent délaisser ces engagements. Paradoxalement, près de 6 Français sur 10 continuent de privilégier un grand nombre de cadeaux, souvent au détriment d’options durables.

« Même si la prise de conscience environnementale progresse, il est frustrant de voir les Français ignorer les enjeux climatiques au moment des fêtes. », déplore Romain Roy, fondateur de Greenweez.

Cependant, des évolutions positives émergent. 77 % des sondés envisagent d’adopter au moins une pratique éco-responsable. Parmi les priorités : réduire de 40 % les déchets d’emballage, cuisiner des repas locaux ou végétariens, et opter pour des jouets écologiques. Ces derniers séduisent davantage, avec 48 % des Français estimant qu’ils plaisent autant aux enfants que les jouets traditionnels, un gain de 2 points depuis 2021.

L’attrait pour la seconde main s’intensifie également : 25 % des sondés envisagent des cadeaux d’occasion, une hausse de 4 points. Cette pratique séduit surtout 31 % des femmes contre 18 % des hommes, tandis que les seniors restent réticents à 64 %. 

La consommation de volaille grimpe, les importations aussi.

À l’approche des fêtes de fin d’année, la volaille s’impose comme un incontournable des repas festifs en France. Selon une enquête de l’Institut CSA pour l’Anvol, 96 % des Français consomment de la volaille, dont 82 % au moins une fois par semaine. Seule viande dont la consommation a progressé en 2023 avec une hausse de 3,6 %, et une augmentation impressionnante de 10,2 % sur les neuf premiers mois de 2024.

Cependant, cette dynamique est menacée par une augmentation massive des importations, qui représentent 40 % de la consommation nationale et près de 50 % pour le poulet. En 2023, les pays du Mercosur, principalement le Brésil, ont fourni 300 000 tonnes de poulet sur les 800 000 importées par l’Union européenne. L’accord de libre-échange UE-Mercosur pourrait ajouter 180 000 tonnes supplémentaires à droit réduit, suscitant l’inquiétude des professionnels.

La filière française n’est pas fataliste et opte pour un projet de construction de 400 nouveaux poulaillers d’ici 5 ans, soutenu par 79 % des Français. Ces derniers apprécient cette viande, plus encore si elle est locale, pour différentes raisons : 89 % reconnaissent son rapport qualité/prix, 95 % la jugent facile à cuisiner et 94 % estiment qu’elle fait plaisir à tous les convives.

L'ultrafrais reprend son souffle grâce aux protéines.

Après plusieurs années de recul, le marché des produits ultrafrais laitiers enregistre une légère reprise. « L’ultrafrais laitier a progressé de 0,8 % en volume cette année, contre une baisse de 0,7 % en 2023 », explique Clémence Jury, consultante chez Circana. Les yaourts affichent une croissance de 1,4 %, de 2,7 % pour la crème fraîche, et de 1,2 % pour les fromages frais, mais les crèmes desserts chutent de 5,2 %, et les desserts frais reculent de 1,5 % en volume malgré une hausse de 1,3 % des ventes à fin août.

Le segment des produits hyperprotéinés, avec en tête le skyr islandais, affiche une croissance exponentielle. Les marques innovent, comme Soignon, qui proposera en 2024 des skyrs au lait de chèvre, tandis que Carrefour et Leclerc ont lancé leurs propres gammes de desserts protéinés cette année.

Le Nutri-Score, recalibré cette année, a impacté les yaourts à boire, reléguant certains produits phares, comme Actimel, en catégorie D. Danone, pour sa part, mise sur des innovations santé, avec Actimel+ enrichi en vitamines et magnésium.

Sur le plan environnemental, des efforts se multiplient pour réduire les emballages plastiques, comme l’utilisation de 50 % de plastique recyclé dans les skyrs Yoplait. Un changement industriel incontournable pour une mise en conformité à la loi Agec, imposant des emballages 100 % recyclables d’ici 2025.

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