Capri-Sun, régime sans sucre de son best-seller - actu conso du 18/04/2025

18 avril 2025

Au programme de ce numéro, Capri-Sun passe son best-seller fruité au sans sucre sans sucre. Yass, le premier soda prébiotique sur le marché français. Chiffre et Marché : En mars, les grandes marques reprennent l’avantage sur les MDD. Produits végétaux : les enseignes redoublent d’efforts pour les consommateurs. Enfin, Hygiène : La précarité progresse, les Français rationnent.

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Capri-Sun lance une version sans sucre de son best-seller fruité.

Capri-Sun évolue et annonce pour avril 2025 le lancement en France de Capri-Sun Multivitamin Zero, une version sans sucre ajouté de son best-seller fruité Multivitamin.

« Nous voulons offrir plus de choix à nos consommateurs et leur proposer une alternative rafraîchissante pauvre en sucre », explique Clément Serrault, responsable marketing chez Capri-Sun France.

Conditionné en poche de 200 ml, ce nouveau produit contient moins d’un gramme de sucre et seulement six kilocalories. Il conserve le mélange original à base d’orange, pomme, ananas, banane, kiwi et fruit de la passion, enrichi en vitamines B1, B6, C, E, biotine et niacine.

Avec ce lancement, la marque élargit son offre sur le segment des boissons sans sucre, un marché en forte demande, notamment chez les familles. Le groupe suisse Capri Sun Group, qui détient la marque, écoule plus de six milliards de sachets par an dans plus de 100 pays. 

Yass, le premier soda prébiotique sur le marché français.

Solinest lance une gamme inédite de sodas prébiotiques, une première sur le marché français. Présentée à Paris par Bertrand Jacoberger, président du groupe, cette nouveauté baptisée Yass allie plaisir et bien-être, avec une ambition claire : « se donner une bonne raison de boire un soft », affirme Jérôme Bucamp, responsable de marque.

Inspirée de tendances venues des États-Unis et du Royaume-Uni, la gamme propose quatre recettes : cherry cola, citrus twister, pinky lemonade et mixed berries. Chaque canette de 33 cl contient 6,6 g de fibres prébiotiques issues de chicorée, un apport précieux quand « 83 % des Français sont sous le seuil recommandé de 25 g par jour ». La formule la plus sucrée affiche seulement 3,3 g de sucres pour 100 ml.

Composée d’eau, de sucres, de fibres, de vinaigre de cidre, d’arômes naturels et de CO₂, la boisson est faible en calories et peut revendiquer des allégations officielles : richesse en fibres, stimulation du microbiote intestinal, confort digestif et réduction de l’impact glycémique.

Yass sera disponible en avant-première chez Carrefour, avant un déploiement national au second semestre, soutenu par un plan digital et en magasin d’envergure.

En mars, les grandes marques reprennent l’avantage sur les MDD.

Selon le baromètre exclusif Circana-LSA, les marques nationales reprennent du terrain face aux marques de distributeurs en mars 2025. Alors que ces dernières avaient atteint 35,8 % des ventes de produits de grande consommation en 2024, elles reculent désormais. En mars, les volumes des MDD baissent de 0,8 % par rapport à 2024, tandis que ceux des grandes marques progressent de 0,6 %. En valeur, le contraste est similaire : -0,5 % pour les MDD, contre +0,9 % pour les marques nationales.

Le phénomène est accentué sur la période du 24 février au 23 mars, avec une hausse de +1,6 % en valeur et +1,8 % en volume, hors semaine de Pâques. Le rayon DPH se distingue avec un bond de 7,3 % en volume. Les grandes marques y gagnent 11,7 %, soutenues par les opérations beauté. Juliette Favre, insights manager chez Circana, explique que « Mars 2024 était la première période sous Egalim 3 et les ventes du DPH étaient limitées ».

Les MDD souffrent aussi d’un essoufflement dans les circuits de proximité et le e-commerce, où leur part de marché se contracte face à une visibilité réduite en rayon.

Produits végétaux : les enseignes redoublent d’efforts pour convaincre les consommateurs.

Le marché des alternatives végétales continue de croître, avec +7,1 % en valeur et +6,2 % en unités en 2024, selon Circana, pour un total de 607,69 millions d’euros. Boissons à l’avoine, desserts, jambon de lentilles ou « vromages » s’installent dans les rayons. « 47 % des foyers comptent au moins un flexitarien, un chiffre porté par les plus de 50 ans », souligne Kantar.

Pour accompagner cette tendance, les distributeurs multiplient les initiatives. E. Leclerc a rebaptisé sa gamme Nat&Vie en « Végé » et élargi son offre à 45 références. Carrefour, précurseur avec son programme Act for Food, aligne 150 produits sous la bannière « Sensation Végétal » et fédère une coalition de sept industriels. Monoprix affiche 46 références, Biocoop en propose 14 à sa marque.

Mais le prix reste un frein. Selon Circana, les boissons végétales sont 64 % plus chères que le lait UHT, les produits ultrafrais végétaux 42 % plus chers que leurs équivalents classiques, et la charcuterie végétale affiche un prix 55 % supérieur. E.Leclerc réagit avec une campagne percutante : « Le végétal plus cher que la viande ? C’est une plaisanterie », et aligne désormais les prix de ses produits végétaux sur ceux des références carnées.

Hygiène : La précarité progresse, les Français rationnent.

Selon le baromètre IFOP pour Dons Solidaires, 47 % des Français limitent leurs achats de produits d’hygiène pour des raisons budgétaires. Un chiffre qui grimpe à 71 % chez les personnes précaires et à 62 % chez les moins de 35 ans. Plus alarmant encore, 17 % de la population a déjà dû choisir entre se nourrir ou s’acheter des produits d’hygiène. Ce dilemme touche 25 % des jeunes et 39 % des foyers en grande précarité.

Parmi les produits rationnés, le papier toilette l’est par 40 % des personnes en situation de pauvreté, les soins capillaires par 34 %, et les gels douche par 41 % des familles monoparentales. La précarité menstruelle explose : 2,9 millions de femmes manquent régulièrement de protections, et 13 % utilisent des solutions de fortune, comme du tissu ou du papier toilette. « Ce chiffre atteint 22 % chez les plus précaires », note l’association.

Selon Circana, les ventes de tampons baissent de 5,7 %, les culottes menstruelles de 4,1 %, jusqu’à -20,6 % pour les MDD. Malgré cela, la FHER réfute un lien entre ces difficultés et la loi Descrozaille. « La réduction des promotions a financé une baisse de prix de 2,5 % », avance-t-elle, tandis que les prix restent 9 % plus élevés qu’en 2021 selon l’INSEE.
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